Un baromètre exclusif a été élaboré par BFM BUSINESS afin de mesurer l’impact des Jeux Olympiques de Paris sur les petites et moyennes entreprises.

Pour sa première édition, le baromètre a souhaité prendre le pouls de 500 chefs d’entreprise situés à Paris et en Île-de-France, à l’aune des Jeux Olympiques de Paris 2024. Un événement globalement bien reçu par les chefs d’entreprise parisiens. Plus d’un tiers (35%) des chefs de TPE et PME interrogés ont déclaré qu’ils s’attendent à ce que cette compétition sportive augmente leur chiffre d’affaires entre 10 et 30%. Cette tendance est fortement portée par les jeunes entrepreneurs : 42% des 25 – 34 ans le pensent. Les résultats révèlent également que près de 20% des personnes interrogées s’attendent à une forte augmentation de leur chiffre d’affaires (soit plus de 31% d’augmentation de leurs ventes). De manière générale, 62% des chefs d’entreprise indiquent que les événements sportifs ou musicaux ont un impact positif sur leur activité.

Les transports pour se rendre à son entreprise

67% des chefs d’entreprise affirment que cet événement rendra difficile le transport de leurs employés jusqu’à leur bureau, et pour y faire face, ils sont :

● 48% à avoir proposé à leurs salariés de travailler chez eux quand ils le souhaitent pendant cette période

● 47% à avoir réorganisé leurs horaires de travail

● 30% à avoir facilité leurs démarches administratives pour la création de leur titre de transport

Les autres 40% précisent aussi que leurs salariés leur ont demandé une compensation financière pendant cette période et 35% à avoir prévu de leur accorder une prime en moyenne de 512 euros pour leur disponibilité.

Quel profit pour les TPE-PME sur Paris ?

50% des chefs d’entreprise ont prévu de mettre en place des stratégies marketing et commerciales pendant cette période. Ce sont les plus jeunes entrepreneurs (63% des 25 – 34 ans et des 18 – 24 ans) qui envisagent des opérations dédiées pour attirer les touristes. 40% indiquent aussi avoir prévu d’embaucher davantage de personnel afin de soutenir leur activité qui sera plus dense selon eux en termes de flux clients. Enfin la majorité (90%) reste confiante quant à l’avenir de leur entreprise malgré le contexte actuel sauf les chefs d’entreprise les plus âgés : 31% des 55 – 64 ans déclarent ne pas être très confiants.